TRAJECTOIRES DE VOL
L'exposition au bruit des avions est notamment dictée par le position de l'avion par rapport au sol (distance vis-à-vis du répteur).
Les trajectoires sont définies pour assurer la sécurité et éviter tout risque d'accident mais également pour minimiser l'impact sonore au sol. Elles sont matérialisée sous forme de procédures et ne sont donc pas une ligne exacte. Une fois l'avion en l'air, ce dernier sera influencé le mileur environnant. Ainsi il pourra être déplacé latéralement (comme un bateau dérivant) et en altitude (trou d'air) en fonction des différentes masses d'air rencontrées.
De plus, en fonctions des circonstances, l'avion peut être contraint de dévier de sa route initiale. Ces modification de trajectoires dépendent non seulement des performances de l'avions et du trafic alentours, mais aussi d'instruction de sécurité transmise par les services de la navigation aérienne ou encore de décisions du pilote suite aux aléas de vol.
LE SENS DE PISTE
les phases de décollages et d'atterrissages et donc les zones survolées par un type de mouvement spécifique sont tributaire du sens de piste. Le choix du sens de piste est dicté par les vents. Les avions décollent et atterrissent face au vent. Lors de temps calme, c'est le sens de piste 23 qui est privilégié les avions pouvant s'aligner sur le lac en phase d'atterrissage.
A Genève, ces 10 dernières années on observe une répartition moyenne annuelle de 60% de piste 23 (arrivées par le lac, départs en direction du Sud-ouest) et 40 % de piste 05 (arrivées par le sud-ouest et départ en direction du lac, nord-est).
Le même constat peut être effectué pour les atterrissages.
A noter que 2018 a vu une répartition de pratiqeument 50% - 50%, très différentes de la moyenne observée ces 10 dernières années.
Le même constat peut être effectué pour les atterrissages.
LES ZONES SURVOLÉES EN 2015
FACTEURS EXTERNES INFLUANCANT LA TRAJECTOIRE DE VOL
VENTS
Outre le sens de piste, plus le vent de face est puissant, plus la distance de roulement pour le décollage sera courte.
Une fois l'avion en l'air, ce dernier sera influencé par les masses d'air en mouvement. Ainsi il pourra être déplacé latéralement (comme un bateau dérivant) et en altitude (trou d'air) en fonction des différentes masses d'air rencontrées.
TEMPÉRATURE
Plus la température est élevée, plus la distance de roulement sera allongée avant le décollage et plus l'avion sera lent pour prendre de l'altitude.
NUAGES ET CELLULES ORAGEUSES
Certains types de nuages (cellule orageuse) doivent être contournés impérativement pour des raisons de sécurité. Cela a donc un impact direct sur la position de l'avion par rapport à sa trajectoire théorique.
LES IMPÉRATIFS DE SÉCURITÉ
LE TRAFIC
Afin d'assurer la sécurité et la fluidité du trafic, un avion peut devoir dévier de sa route en fonction de la position et direction d'autres appareils en vol, ceci afin d'assurer la sécurité. Généralement cette déviation fait suite à une demande des service de la navigation aérienne.
CHOIX DES ROUTES
Les corridors de vol sont définis afin d'assurer que selon les performances de l'avion ce dernier pourra passer à côté ou au-dessus des éventuels obstacles et être positionné correctement (pour les atterrissages notamment) en fonction des autres corridors. Certains type d'avions ne pouvant pas emprunter certaines routes de par leurs performances (taux de montée notamment).